
RadioMentale « Una Dolce Notte », 2003, 17mn
février 11, 2009Commande publique de la DAP et du Ministère de la Culture
Edité en CD sur la compilation Vibrö 2 : Vibrö : The Broken Tales Issue
Pièce/montage sonore réalisé à l’aide de voix et de musiques extraits de films, « Una Notte Dolce» peut s’écouter comme une ballade, une déambulation libre au cœur de l’œuvre de Federico Fellini et Nino Rota. L’idée est de jouer avec l’idée du souvenir tronqué, du passé révolu, de la mémoire instable et d’une certaine mélancolie, une sensation qui, chez Fellini, est souvent oubliée au profit du chaos ou d’une certaine truculence.
Plus qu’un simple collage de souvenirs, les éléments sonores s’enchaînent selon une logique narrative subjective, qui laisse l’auditeur libre de s’y projeter. Le montage, bien que basé sur une centaine de fragments, a été réalisé selon une logique d’une grande fluidité.
L’idée est enfin, avec cette pièce, de jouer sur divers niveaux de perception, entre évocation respectueuse de l’œuvre du cinéaste, volonté documentaire et critique, et interprétation personnelle de l’œuvre fellinienne.
Les fragments sont notamment extraits de « La Dolce Vita », « Roma », « La voix de la lune », « Satyricon », « Juliette des esprits » et le documentaire « Je suis un grand menteur ».
A sound edit made with voices and tunes excerpted from film soundtracks, ‘Una Dolce Notte’ can be listened to as a ballad, a free stroll at the heart of Federico Fellini‘s and Nino Rota’s body of work. The idea is to play with the concept of the truncated memory, the lost past, the unsettled reminiscence and a kind of melancholy.
When dealing with Fellini’s work, this sensation is often overshadowed by chaos or vividness, rather. More than a simple collage of memories, the sonic elements interleave according to a subjective narrative logic into which the listener can project himself. The editing process, although resting on about a hundred fragments, was built according to a logic of great fluidity. With this piece, the bottom line is to interact at several levels of perception, between a respectful praise to the work of the filmmaker, a documenting and critical approach and a personal interpretation of Fellini’s oeuvre.
The fragments are partly taken from ‘La Dolce Vita’, ‘Roma’, ‘La voce de la luna’, ‘Satyricon’, ‘Giulietta degli spiriti’ and the documentary ‘Federico Fellini, sono un gran bugiardo’ by Damian Pettigrew.